« Fruit de l'union interdite d'un ange et d'un démon, on nous appelles des anges déchus... C'est pourquoi, nous sommes porteur d'une malédiction depuis notre naissance: nous sommes destinés à mourir, ma sœur et moi. Durant la dernière année de ma vie, tout à foiré. Je me suis rendu compte que j'étais schizophrène; la personne que j'aimais s'est mise à me haïr et nous traquer dans le seul but de nous découper en morceaux; ma sœur a donc du s'enfuir séparément de moi pour lui échapper; j'ai couper les ponts avec notre père après une grosse dispute; ma "seconde mère" est morte ... ma vie était tout sauf rose. Et puis ces tatouages symbolisant, prouvant ma malédiction qui ne cessait de s'accroître, augmentant ainsi lentement la souffrance de ma douce agonie. Seulement, quand je croyais que tout était fini, que j'étais définitivement mort, il est apparu devant moi, comme la lumière éclairant les ténèbres profondes. Sauf que les ténèbres, c'était LUI. »
Titre: Lost our destiny (Nos destins perdus)
Genre: Angst, Tragedy, Romance, Surnaturel, Shojo, Yaoi, Incest?, Erotic, S.M, D/s
Chapitres prévus: 35
Avertissements: Gore + Lemon + Lime très explicites (+18)
Personnages principaux: Sōgi (ici), Neru (ici), Shadow/Kitai (ici), Viktor (ici), Chronos (ici)
Introduction:
Genre: Angst, Tragedy, Romance, Surnaturel, Shojo, Yaoi, Incest?, Erotic, S.M, D/s
Chapitres prévus: 35
Avertissements: Gore + Lemon + Lime très explicites (+18)
Personnages principaux: Sōgi (ici), Neru (ici), Shadow/Kitai (ici), Viktor (ici), Chronos (ici)
Introduction:
J'ai mal, si mal … je le déteste, ce sale blond, pour ce qu'il a oser nous faire! Mes yeux sont solidement plantés dans les siens malgré les larmes qui me gâchent la vue, mon regard est haineux. Lui sourie en voyant ça et me donne un coup de poing en plein visage, j'étais déjà au sol et son coup me fais cogner douloureusement le par terre, chose qui le fais apparemment rire.
« - Tu es déjà si faible... ce n'est presque plus marrant de te tuer.
- Je te déteste, je te jure que je vais te tuer … Viktor ! »
Nouveau ricanement de sa pars. Il soulève ma tête en tirant mes cheveux, chose qui me fait couiner et son regard me foudroie, bien qu'il sourie toujours. Il n'aime pas l'insolence dit-il toujours, mais il est bien pire que moi! Il sors alors son couteau et vient me le planter doucement, délicatement, mais profondément dans le bras droit, je glapis. J'entends alors mon frère hurler derrière moi. Il supplie cette pourriture de me lâcher. Ce gosse de riche … il veux faire du mal à Sōgi jusqu'au bout en me tuant la première! Je le hais, je le hais …! Mon pauvre frère, je ne peux plus échapper à la mort maintenant … mes tatouages s'étendent maintenant sur tout mon corps, progressant toujours dans leur course et venant même se faufilé un passage jusqu'à mes joues et mes yeux. Je tourne la tête difficilement pour regarder mon frère et j'étouffe un sanglot en voyant sa jambe couper, me rappelant alors ce que le blond lui avait fais subir pour être sur qu'il ne pourrait pas me sauver, et mes larmes se remettent à couler en pensant à ce qui allait bientôt lui arriver à cause de cette ordure. Quand je pense qu'aujourd'hui, c'est son dix-neuvième anniversaire... La dite ordure fini perdre patiente et enfonce la lame plus loin dans ma chaire, je cris, puis tousse, crachant un peu de sang tandis que du liquide rouge commence à s'écouler de mon crane. Ça y est, la fin est proche, qu'il m'achève ou pas, je vais mourir d'une seconde à l'autre. Je suis terrifiée, je ne veux pas mourir, surtout pas, mais je n'y échapperais pas, tout le monde meurt un jour et c'est mon heure, à nouveau. Viktor retire alors la lame d'un geste vif et me soulève par le cou, m'étranglant ainsi. Mon regard est toujours noir et exprime toute ma haine envers lui et il souffle en resserrant la pression sur ma jugulaire.
« Insolente jusqu'au bout hein? Tu es sur le point de lâcher … laisse moi t'aider »
Ses mains se resserrent alors plus encore et je deviens bien vite écarlate, mes larmes roulant sur mes joues tandis que je crache à nouveau du sang. Tousser est maintenant très douloureux à cause de la pression sur ma gorge et Sōgi hurle en larme, ce qui me donne mal à la tête. Le blond me poignarde d'un coup mais je n'ai même plus la force de ressentir la douleur, je suis si fatigué... mes tatouages ont maintenant envahis tout mon visage et mon regard deviens doucement vitreux. Ma vision devient flou et je lance un dernier regard à mon frère avant que je ne sombre dans un sommeil, sans fin. Viktor … je le déteste, je le haïs … il va payer pour ce qu'il a fait, je promet de me venger… Je vais le tuer !!! Et puis plus rien, la fin.
xxx
J'ouvre lentement les paupières et à cet instant, je me sens si légère... peut être même un peu trop. Je me redresse un peu en remarquant que tout est blanc autour de moi. Un monde tout blanc, mais terriblement triste. Je tourne alors la tête pour voir que quelqu'un est là. Cette personne est albinos mais aussi androgyne, en plusieurs décennies je n'ai jamais réussi à savoir si c'est un homme ou une femme. J'angoisse alors un peu en voyant que grand frère n'est pas la et l'albinos semble le remarquer puisqu'il pose une main rassurante sur ma joue, je rougis un peu.
« - Chronos, où est mon frère ?
- Je l'ai envoyer dans sa nouvelle ville, cette fois tu ne vas pas avec lui, murmure-il doucement.
- M-mais, pourquoi ? Ne nous sépares pas, emmène moi à lui.
- Ne t'en fais pas, tu vas aller le rejoindre, mais avant, je vais faire en sortes ... qu'il ne te retrouve pas, quand bien même tu seras sous ses yeux ~
- H-hein ? Qu'est-ce que tu va faire ?! Chronos ! »
Mais je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit de plus, c'est le noir à nouveau. Encore une fois, je n'ai rien pu faire, le destin joue de nos existences à sa guise.
xxx
Je me réveille en sursaut dans un lit, et avec des sueurs froides. Je me redresse frénétiquement , je regarde autour de moi, et mon regard est presque immédiatement angoissé lorsque je me rend compte de quelque chose … où suis-je ? Qui suis-je ? Je ne me rappelle plus de rien, pas une seule petite parcelle de ma vie … Merde.
xxx
J'ai mal. Ça brûle. Un râle sourd passe la barrière de mes lèvres tandis que le cadavre de ma sœur chérie gis au sol, à quelques mètres de nous. Je m'accroche aux bras de mon bourreau, comme si ceux-ci me maintenaient en vie. Les larmes tombent plus encore sur me joues pales que déjà, lui ricane. Son sourire s'agrandit, il est haineux.
« - Aah... Vik... J-j'ai mal... Aide moi, Vik-kt...
- Même encore maintenant, crois-tu vraiment que je t'aiderais ? »
La pression de sa main gauche augmente considérablement, et en plus de me priver d'air, celle-ci me provoque un sentiment d'avoir des bleus, partout dans le cou. Je peux entendre les battements de mon cœur dans ma tête ainsi que dans ma jugulaire, comme une horloge détraquée prête à exploser sous peu. Sa main droite remue sauvagement le couteau dans ma poitrine et j'étouffe difficilement un nouveau sanglot. Il a l'air attendri par cela. Sadique. Soudain, il enlève impulsivement la lame et la remplace par sa main. Sa voix, douce, suave, manipulatrice, me renvoyant à l'image du serpent du jardin d'éden parvint alors à mes oreilles.
« Je vais prendre ton cœur, il n'appartient qu'à moi, n'est ce pas mon amour ? Ainsi, nous serrons ensemble pour toujours »
Je voudrais tant le haïr.... Je ne peux pas répondre, j'ai trop mal pour ça, je crois mourir, mais il n'y a qu'une façon de me tuer, je le sais. Sa main plonge profondément dans ma poitrine, jusqu'à atteindre mon cœur qu'il compresse dans sa main. Il me sourit avec mépris, et la, il l'arrache. Je gesticule, la bouche grande ouverte mais incapable de hurler tant la douleur est insurmontable et il me regarde toujours aussi froidement, impassible.
« Être vivant après cela... tu es bien un monstre » il a un rictus. « Tu n'as pas soif ? »
Sur ces mots, il lâche mon cœur puis se penche un peu pour recueillir du sang de ma sœur, Shadow, désormais morte et se rapproche de moi à nouveau. Mes yeux s’écarquillent, si bien que j'ai peur qu'il sortent de leur orbites. Non, je ne veux pas... Non ! Il le lis sur mon visage, et me sourit tandis qu'il porte la coupelle remplie de sang à ma bouche et me force à l'ingurgiter. Non, non, NON ! Et la, le noir.
xxx
Mes yeux s'ouvrent lentement, j'ai l'air pâteux, et tout est blanc. Je suis dans un monde blanc sans aucune autre chose que le vide. Alors que je reprends doucement mes esprits, j'aperçois Shadow ma sœur, endormie à mes cotés et un androgyne albinos qui joue avec mes mèches de cheveux avec une curiosité non dissimulée. Je crois un instant qu'il regarde ma sœur mais non, il regarde plus loin, comme un horizon que lui seul est capable de voir, puis ouvre il la bouche :
« - Je n'aime pas votre mort, elle ne me convient pas
- Enfoiré, tu dis ça à chaque fois. » je crache colériquement
Mon regard est haineux et il se tourne vers moi, amusé.
« - Ta nouvelle ville risque d'être pleine de surprises ~ Mais cela pourrait être tout de même ennuyeux... innovons ! Cette fois, je vais te séparer d'elle, je ne te dirais pas où elle est.
- Ne m'enlève pas Shadow ! Si tu la caches, je ne la retrouverais plus jamais !
- C'est justement ça qui est amusant ~ Tu as un an, comme d'habitude. »
Le noir, à nouveau. C'est trop tard, je ne peux plus rien faire.
xxx
Lorsque je me réveille à nouveau, et à ma grande surprise, je suis dans un train. Le chauffeur annonce le terminus et alors que je suis encore sonné, je me lève, prends ma valise et me dirige vers les portes. Où suis-je? Ce bâtard de Chronos ne m'a rien dit. Fichu destin qui m'enlève ma raison de vivre, où a-t-il bien pu cacher ma sœur ? Après quelques minutes, les portes s'ouvrent, les passagers sortent dans un boucan infernal et je fais de même sans discuter, mais dans le silence. Alors voilà ma nouvelle ville, mon nouveau tombeau. Je soupire d'un air résigné et serre un peu plus la poignée de ma valise dans ma main en avançant vers la sortie de la gare. On n'échappe pas au destin.
« - Tu es déjà si faible... ce n'est presque plus marrant de te tuer.
- Je te déteste, je te jure que je vais te tuer … Viktor ! »
Nouveau ricanement de sa pars. Il soulève ma tête en tirant mes cheveux, chose qui me fait couiner et son regard me foudroie, bien qu'il sourie toujours. Il n'aime pas l'insolence dit-il toujours, mais il est bien pire que moi! Il sors alors son couteau et vient me le planter doucement, délicatement, mais profondément dans le bras droit, je glapis. J'entends alors mon frère hurler derrière moi. Il supplie cette pourriture de me lâcher. Ce gosse de riche … il veux faire du mal à Sōgi jusqu'au bout en me tuant la première! Je le hais, je le hais …! Mon pauvre frère, je ne peux plus échapper à la mort maintenant … mes tatouages s'étendent maintenant sur tout mon corps, progressant toujours dans leur course et venant même se faufilé un passage jusqu'à mes joues et mes yeux. Je tourne la tête difficilement pour regarder mon frère et j'étouffe un sanglot en voyant sa jambe couper, me rappelant alors ce que le blond lui avait fais subir pour être sur qu'il ne pourrait pas me sauver, et mes larmes se remettent à couler en pensant à ce qui allait bientôt lui arriver à cause de cette ordure. Quand je pense qu'aujourd'hui, c'est son dix-neuvième anniversaire... La dite ordure fini perdre patiente et enfonce la lame plus loin dans ma chaire, je cris, puis tousse, crachant un peu de sang tandis que du liquide rouge commence à s'écouler de mon crane. Ça y est, la fin est proche, qu'il m'achève ou pas, je vais mourir d'une seconde à l'autre. Je suis terrifiée, je ne veux pas mourir, surtout pas, mais je n'y échapperais pas, tout le monde meurt un jour et c'est mon heure, à nouveau. Viktor retire alors la lame d'un geste vif et me soulève par le cou, m'étranglant ainsi. Mon regard est toujours noir et exprime toute ma haine envers lui et il souffle en resserrant la pression sur ma jugulaire.
« Insolente jusqu'au bout hein? Tu es sur le point de lâcher … laisse moi t'aider »
Ses mains se resserrent alors plus encore et je deviens bien vite écarlate, mes larmes roulant sur mes joues tandis que je crache à nouveau du sang. Tousser est maintenant très douloureux à cause de la pression sur ma gorge et Sōgi hurle en larme, ce qui me donne mal à la tête. Le blond me poignarde d'un coup mais je n'ai même plus la force de ressentir la douleur, je suis si fatigué... mes tatouages ont maintenant envahis tout mon visage et mon regard deviens doucement vitreux. Ma vision devient flou et je lance un dernier regard à mon frère avant que je ne sombre dans un sommeil, sans fin. Viktor … je le déteste, je le haïs … il va payer pour ce qu'il a fait, je promet de me venger… Je vais le tuer !!! Et puis plus rien, la fin.
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J'ouvre lentement les paupières et à cet instant, je me sens si légère... peut être même un peu trop. Je me redresse un peu en remarquant que tout est blanc autour de moi. Un monde tout blanc, mais terriblement triste. Je tourne alors la tête pour voir que quelqu'un est là. Cette personne est albinos mais aussi androgyne, en plusieurs décennies je n'ai jamais réussi à savoir si c'est un homme ou une femme. J'angoisse alors un peu en voyant que grand frère n'est pas la et l'albinos semble le remarquer puisqu'il pose une main rassurante sur ma joue, je rougis un peu.
« - Chronos, où est mon frère ?
- Je l'ai envoyer dans sa nouvelle ville, cette fois tu ne vas pas avec lui, murmure-il doucement.
- M-mais, pourquoi ? Ne nous sépares pas, emmène moi à lui.
- Ne t'en fais pas, tu vas aller le rejoindre, mais avant, je vais faire en sortes ... qu'il ne te retrouve pas, quand bien même tu seras sous ses yeux ~
- H-hein ? Qu'est-ce que tu va faire ?! Chronos ! »
Mais je n'ai pas le temps de faire quoi que ce soit de plus, c'est le noir à nouveau. Encore une fois, je n'ai rien pu faire, le destin joue de nos existences à sa guise.
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Je me réveille en sursaut dans un lit, et avec des sueurs froides. Je me redresse frénétiquement , je regarde autour de moi, et mon regard est presque immédiatement angoissé lorsque je me rend compte de quelque chose … où suis-je ? Qui suis-je ? Je ne me rappelle plus de rien, pas une seule petite parcelle de ma vie … Merde.
xxx
J'ai mal. Ça brûle. Un râle sourd passe la barrière de mes lèvres tandis que le cadavre de ma sœur chérie gis au sol, à quelques mètres de nous. Je m'accroche aux bras de mon bourreau, comme si ceux-ci me maintenaient en vie. Les larmes tombent plus encore sur me joues pales que déjà, lui ricane. Son sourire s'agrandit, il est haineux.
« - Aah... Vik... J-j'ai mal... Aide moi, Vik-kt...
- Même encore maintenant, crois-tu vraiment que je t'aiderais ? »
La pression de sa main gauche augmente considérablement, et en plus de me priver d'air, celle-ci me provoque un sentiment d'avoir des bleus, partout dans le cou. Je peux entendre les battements de mon cœur dans ma tête ainsi que dans ma jugulaire, comme une horloge détraquée prête à exploser sous peu. Sa main droite remue sauvagement le couteau dans ma poitrine et j'étouffe difficilement un nouveau sanglot. Il a l'air attendri par cela. Sadique. Soudain, il enlève impulsivement la lame et la remplace par sa main. Sa voix, douce, suave, manipulatrice, me renvoyant à l'image du serpent du jardin d'éden parvint alors à mes oreilles.
« Je vais prendre ton cœur, il n'appartient qu'à moi, n'est ce pas mon amour ? Ainsi, nous serrons ensemble pour toujours »
Je voudrais tant le haïr.... Je ne peux pas répondre, j'ai trop mal pour ça, je crois mourir, mais il n'y a qu'une façon de me tuer, je le sais. Sa main plonge profondément dans ma poitrine, jusqu'à atteindre mon cœur qu'il compresse dans sa main. Il me sourit avec mépris, et la, il l'arrache. Je gesticule, la bouche grande ouverte mais incapable de hurler tant la douleur est insurmontable et il me regarde toujours aussi froidement, impassible.
« Être vivant après cela... tu es bien un monstre » il a un rictus. « Tu n'as pas soif ? »
Sur ces mots, il lâche mon cœur puis se penche un peu pour recueillir du sang de ma sœur, Shadow, désormais morte et se rapproche de moi à nouveau. Mes yeux s’écarquillent, si bien que j'ai peur qu'il sortent de leur orbites. Non, je ne veux pas... Non ! Il le lis sur mon visage, et me sourit tandis qu'il porte la coupelle remplie de sang à ma bouche et me force à l'ingurgiter. Non, non, NON ! Et la, le noir.
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Mes yeux s'ouvrent lentement, j'ai l'air pâteux, et tout est blanc. Je suis dans un monde blanc sans aucune autre chose que le vide. Alors que je reprends doucement mes esprits, j'aperçois Shadow ma sœur, endormie à mes cotés et un androgyne albinos qui joue avec mes mèches de cheveux avec une curiosité non dissimulée. Je crois un instant qu'il regarde ma sœur mais non, il regarde plus loin, comme un horizon que lui seul est capable de voir, puis ouvre il la bouche :
« - Je n'aime pas votre mort, elle ne me convient pas
- Enfoiré, tu dis ça à chaque fois. » je crache colériquement
Mon regard est haineux et il se tourne vers moi, amusé.
« - Ta nouvelle ville risque d'être pleine de surprises ~ Mais cela pourrait être tout de même ennuyeux... innovons ! Cette fois, je vais te séparer d'elle, je ne te dirais pas où elle est.
- Ne m'enlève pas Shadow ! Si tu la caches, je ne la retrouverais plus jamais !
- C'est justement ça qui est amusant ~ Tu as un an, comme d'habitude. »
Le noir, à nouveau. C'est trop tard, je ne peux plus rien faire.
xxx
Lorsque je me réveille à nouveau, et à ma grande surprise, je suis dans un train. Le chauffeur annonce le terminus et alors que je suis encore sonné, je me lève, prends ma valise et me dirige vers les portes. Où suis-je? Ce bâtard de Chronos ne m'a rien dit. Fichu destin qui m'enlève ma raison de vivre, où a-t-il bien pu cacher ma sœur ? Après quelques minutes, les portes s'ouvrent, les passagers sortent dans un boucan infernal et je fais de même sans discuter, mais dans le silence. Alors voilà ma nouvelle ville, mon nouveau tombeau. Je soupire d'un air résigné et serre un peu plus la poignée de ma valise dans ma main en avançant vers la sortie de la gare. On n'échappe pas au destin.